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la balade de fontenay

 VEndredi 9 mars 2018 

Nous avons eu la chance de participer à une balade en cours de construction à Fontenay-sous-bois.

 

Nous - les étudiants de CFI - étions accompagnés de l’équipe de Baština Voyages, Madame Galitzine-Loumpet, Madame Hatzfeld, Responsable du GIS IPAPIC (groupement d'intérêt scientifique « Institutions patrimoniales et pratiques interculturelles »), et des médiateurs d’autres villes du Val-de-Marne.

 

Nous avions pour passeuses de culture Anna et Houlaimatou. Il s'agissait d'une balde-test, pour réajuster le temps de parcours, le déroulement de la balade et les rencontres avec les acteurs de la ville.

Les étapes de cette balade en construction étaient les suivantes :

 

  • ARRIVÉE : RER FONTENAY SOUS BOIS

  • ÉTAPE 1 : NEWEN BOUTIQUE-ASSOCIATION CHILIENNE

  • ÉTAPE 2 : MAISON DU CITOYEN ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

  • ÉTAPE 3 : PARC MUNICIPAL - STATUE D'HÉLOÏSE

  • ÉTAPE 4 : ASSOCIATION WELCOME FONTENAY - PÈRE FRANÇOIS CONTAMIN

  • ÉTAPE 5 : JARDIN RENÉ DUMONT - BELVEDERE

  • ÉTAPE 6 : CAFE PORTUGAIS O’TRANSMONTANO

  • ÉTAPE 7 : PLACE ET STATUE DE LA LIBÉRATION DE 1974 – Av. Marechal Joffre

  • ÉTAPE 8 : L’OFPRA

 

Cependant nous n’avons pu visiter seulement quatre lieux sur les huit prévus. Le reste du groupe a pu continuer la balade.

Premier lieu: Newen, boutique et association du Chili

La boutique presse Newen dans laquelle nous avons été accueillis par sa gérante Mme G., est le seul coin presse qui existe encore dans la ville de Fontenay (excepté au RER Val-de-Fontenay). La boutique propose également des produits locaux, bio et d'Amérique du Sud.

 

Madame G. nous a parlé de l’association qu’elle a crée pour les exilés d’Amérique du Sud et qu’elle porte à bout de bras. Écouter son récit et son parcours fut très instructifs.

 

Cependant nous avons passé beaucoup de temps dans la boutique. Il serait bon de préparer des moyen de recentrer la conversation vers les sujets qui concernent directement le thème de la balade, lorsque des digressions arrivent au fil des questions. C'est au passeur de culture d'être le chef d'orchestre de ce moment.

Deuxième lieu: La Maison du Citoyen et de la Vie associative

Anna a fait une brève explication de l’endroit lorsque nous sommes arrivés devant le lieu. A l’entrée, une plaque nous fait comprendre l’importance du lien entre Fontenay et les communautés d’Amérique latine, exilées et accueillies dans la ville. Juste devant les portes, un buste et une plaque expriment la reconnaissance des uruguayens de Fontenay qui ont bénéficié de cet accueil.

 

Une fois à l’intérieur, au milieu de la salle d’exposition qui bénéficie à tous les citoyens de Fontenay, Anna nous a parlé plus précisément de ce lieu si cher aux habitants. Elle nous a raconté un récit d’exil en particulier. La personne concernée n'était pas disponible à ce moment-là.

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En effet, lorsqu’elle le sera, elle pourra raconter son histoire aux visiteurs, concernant la fuite de son pays avec ses enfants, après l'assassinat de son mari. Elle a été accueillie à Fontenay et a pu y refaire sa vie.

Troisième  lieu: Parc Municipal - Statue d'Héloïse

La Place de l’amitié entre les peuples est située dans un parc de Fontenay où se trouve la statue “Héloïse” représentant la traite des esclaves depuis le XVIIIème siècle, contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes.

 

Houlaimatou, passeuse de culture du groupe Fontenay a fait un intervention pour nous parler de la statue, de la situation passée et de la situation actuelle. Cette intervention était très riche en informations et émotions.

 

Il était judicieux d'ajouter cette partie à la balade, pour rappeler certaines circonstances liées à l’exil.  Ce moment était bénéfique et propice à la réflexion.

Quatirème lieu: Associaiton Welcome Fontenay

Nous sommes allés rendre visite au Pasteur du Centre Pastoral Saint Germain. Il nous a parlé de l’association Welcome Fontenay.

 

Cette association aide des exilés venus demander l’asile en France. Ils peuvent bénéficier d’un lieu pour dormir, d’un repas ou d’une aide concernant les procédures administratives à suivre ou les itinéraires pour se rendre à leur rendez-vous.

 

’ette rencontre a permis de découvrir cette initiative à Fontenay en espérant que grâce à la balade, elle sera plus connue et permettra d'aider encore plus de monde. Cette rencontre est également bienvenue à ce moment de la visite, car elle permet de profiter d'un temps de pause, assis, après un long moment de marche.

Nous n'avons malheureusement pas pu assister aux étapes suivantes:

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- Étape 5 : Square René Dumont

- Étape 6 : Café portugais

- Étape 7 : Place de la statue de la libération de 1974

- Étape 8 : l’OFPRA

Avis et recommandations des étudiants de CFI

Exploiter idée du street art à Fontenay:

au cours de notre balade, nous sommes passé dans une petite rue. C'est avec surprise que nous avons découvert de nombreuses oeuvres de street-art, qui accompagnaient notre chemin jusqu'à la Maison du Citoyen. Il serait intéressant d’exploiter cette thématique en cherchant des informations sur les artistes, et en essayant de trouver la raison de l'attractivité de Fontenay pour les artistes de street-art.

Valoriser encore plus image du médiateur en lui donnant plus souvent la parole:

il est important que le médiateur s’exprime plus à propos des différentes étapes. Ce qui rend chaque balade unique est la vision du médiateur, sa façon de raconter, ses avis sur les différents sujets et l’incorporation de son passé en rapport avec la balade (dans la limite de ce qu’il souhaite délivrer). Il faut singulariser chaque personne et son parcours (parcours de vie)

 

Consacrer moins de temps à la présentation des étapes, souvent cela était répétitif:

nous n’avons pas pu faire toute la balade par manque de temps, il serait intéressant de créer des présentations plus courtes pour chaque lieu, à la place, le médiateur devrait créer un dialogue avec les promeneurs afin de co-construire la visite en direct.

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Texte rédigé par NI, QMB, GM, CZ, NR, CP, AR - Photos prises lors de la balade par les étudiants de CFI

Visite au musée de l'immigration

 Mercredi 22 novembre 2017

    Lors de la visite au Musée de l’Immigration, la guide a évoqué l'histoire de l'immigration en France et a montré son évolution au fil des siècles.

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Quelques exemples d'immigration en France :

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  -  L’Italie : la France a fait venir des Italiens pour l'industrie, pour des besoins économiques. Notons que ce n'est pas une immigration uniquement masculine comme nous avons l'habitude de le penser. De plus, l’Italie n'a aucun lien colonial avec la France.

  -  Au XXème siècle on observe une forte immigration algérienne et portugaise.

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   Puis la guide a évoqué l'importance du vocabulaire lorsqu’on parle d'immigration, et donc de bien faire la distinction avec les mots suivants :

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Photos prises durant la visite du musée. ​© Rougui DIABY

Émigration : quitter son propre pays pour s'établir dans un autre, donc ici on parle de départ.

Immigration : entrer dans un pays qui n'est pas celui de sa nationalité, on insiste sur l'entrée dans un nouveau territoire.

Étranger : qui n'a pas la nationalité.

« Enracinement » : c’est-à-dire trouver un logement.

« Double sens » : se sentir émigré à la fois en France, et dans son pays d'origine.

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   Plusieurs œuvres artistiques ont été présentées comme Le théâtre des marionnettes. On y trouve des marionnettes portant les vêtements qui caractérisent leurs pays, et dont les vêtements sont très stéréotypés. Parmi ces marionnettes il y a des Italiens, des Arabes, des Roumains et des Africains. On constate qu'aujourd'hui ces représentations persistent toujours.

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   La question du logement a également été évoquée : la guide a insisté sur le fait que tous les émigrés ne vivent pas dans des HLM ou des bidonvilles. Par exemple, on pouvait voir que dans la ville de Pau il y avait une émigration aisée avec notamment ce qu'on appelle les villas anglaises.

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Les bidonvilles sont dus à un manque d'anticipation de la part de l'Etat. Ils étaient utilisés par les Portugais et les Algériens, et aujourd'hui ils sont encore utilisés.

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Dans les années 70, l'Etat va donc créer les HLM, ce qui est une possibilité de confort pour ceux qui ont des revenus faibles. Ce ne sont pas uniquement des habitations pour les étrangers ou émigrés.

Œuvre de l'artiste camerounais Barthélémy Toguo intitulé "Climbing down". Composée de six lits superposés en bois, quatre échelles, et  quarante sacs multicolores, elle représente l'entassement au sein des familles qui immigrent avec le manque d'intimité.

Texte rédigé par Sonia BAKOUR - Edité par Nastasia RAE

Climbing down de Barthélémy Toguo

Photo prise par Sonia BAKOUR

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