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Créteil est une des villes principales du Val-de-Marne (94). Il s'agit de la Préfécture du département. Tout au long de son Histoire, elle voit passer des artistes célèbres et est un endroit de repos pour les parisiens, prospère grâce à ses échanges avec Paris.

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De nos jours, la ville n'a rien perdu de sa vigueur. C'est une ville passionnante, habitée par des passionnés. La vie associative y est très active.

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Créteil a toujours été une ville d'accueil pour plusieurs générations de migrants. Le brassage culturel est visible et la communion qui habite les habitants l'est tout aussi lors des événements qui rythment les journées de cette ville du 94.

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Le groupe Créteil est ravi de pouvoir en apprendre plus sur cette ville, qui réserve beaucoup de suprises et se révèle d'ores-et-déjà passionnante, de par son histoire, son évolution, son présent et son futur.

LA BALADE DE CRETEIL

Le thème de notre balade :

LES LIEUX DE RENCONTRES ET D'ECHANGES INTERCULTURELS A CRETEIL

LE GROUPE

Le groupe Créteil est composée de Marie, Pia, Georges et Nadjma. Venant tous les trois d'univers différents , ce projet leur a permis non seulement de se rencontrer, mais aussi de se retrouver autour d'un projet commun. La ville de Créteil est celle de Georges, cristolien depuis trois ans. Cette ville du Val-de-Marne riche en histoire est très intéressante du point de vue de Pia et de Marie, étudiantes en anthropologie et passionnées par l'étude de terrain.

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Georges - Passeur de culture

Georges a le rôle de passeur de culture dans le groupe. Pour lui, le projet migrantour est une initiative qui aborde plusieurs aspects qui touchent à la vie du migrant. Il apprécie les découvertes ethnographiques et anthropologiques que le projet a rendu possible sur le migrant.

Pia - Etudiante à Paris Descartes

Pia est étudiante en Master 2 Ethnologie à l'Université Paris Descartes. Poussée par la curiosité, elle cherche dès le début de ses études à comprendre le monde qui l'entoure en s'engageant successivement en sociologie puis en ethnologie. Forte de son parcours en sciences humaines, elle aspire aujourd'hui à appliquer l'expertise ethnologique au monde de la culture et du tourisme.

Marie - Etudiante à Paris Descartes

Marie, étudiante à Paris Descartes, s'est d'abord penchée sur les sciences politiques et le journalisme avant de se tourner vers l'anthropologie, pour laquelle elle s'est découvert une passion. Particulièrement intéressée par l'Europe de l'Est et le Moyen-Orient, la promenade urbaine constitue également l'un de ses passe-temps favoris. Ce sont ces goûts combinés pour l'environnement urbain et la découverte de l'autre qui l'ont amenée à s'intéresser au projet Migrantour - Passeur de culture

Nadjma - étudiante à l'INALCO

Nadjma est passionnée par les langues et cultures étrangères depuis toute petite. C’est comme ça qu’elle choisit de se lancer dans des études  de langues et cultures étrangères à l'université. A l'INALCO, elle choisit d'étudier le coréen par challenge et se spécialise en Master en Communication Interculturelle.

Elle souhaite pouvoir découvir encore plus de cultures, au fil de ses voyages et de ses rencontres.

CARNET DE BORD

le 21 octobre 2017 - première visite de créteil

C’est une responsable de l’association culturelle des Tamouls de Créteil qui nous accueille. Elle nous informe à propos des activités que proposent l’association : danse, cours de tamoul, et autres activités pour réunir la communauté tamoul et les intéressés.

La Maison de la Solidarité semble être une bonne voie pour poursuivre l’exploration cristolienne.

Ce premier déblayage de terrain se termine, par la recherche d’une terrasse de café, que nous finissons par trouver au milieu des tours en face de l’Hôtel de Ville, après avoir traversé le centre commercial de Créteil Soleil, qui, à en juger par l’affluence, semble être le point de convergence des cristoliens en week-end.

Nous nous dirigeons vers le quartier de Mont-Mesly, en dépassant la préfécture, et en traversant un quartier résidentiel. Nous arrivons Place de l’Abbaye. C’est une vaste esplanade avec des fontaines, des bancs, de la végétation et une médiathèque flambant neuve. Nous avons appris dans nos recherches que le Mont-Mesly serait l’un des quartiers les plus anciens de Créteil, et va faire l’objet d’un grand plan de rénovation au cours des prochaines années. Composé de logements sociaux et classé en politique de la ville, il s’agirait d’un quartier empli de diversité culturelle.

Une pancarte indique la présence d’une Maison de la Solidarité.  A l’entrée, on y trouve la liste de toutes les associations qui y sont présentes : association culturelle comorienne, portugaise, réunionnaise, et d'autres ! Nous décidons d’y aller.

Nous rejoingons Georges au centre Estrella depuis le métro Créteil-l’Echat. C’est un quartier résidentiel avec peu de commerces , de grandes avenues, et des ponts d’autoroutes. Nous n’avons pas pu entrer dans le centre, mais Georges nous a expliqué le déroulement de la procédure de demande d’asile. Une procédure très fastidieuse. Ce sujet est peu connu de la population. Nous pensons qu’il serait judicieux de mentionner cela dans notre balade, pour en informer les visteurs.

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Texte de Marie, photos de Pia,  édition et réadaptation par Nadjma

Le 30 octobre 2017 - Archives et compagnies
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La personne chargée des archives du Val-de-Marne nous a recontactés. A l’issue de notre rencontre vendredi dernier, nous avons pu voir le fonctionnement du site internet des archives du Val-de-Marne. Après avoir pris connaissance de notre thématique et de notre ville, elle nous avait promis de se renseigner auprès de ses collègues pour en savoir plus sur Créteil. Aujourd’hui, nous avons la confirmation que le quartier de Mont-Mesly sera très intéressant à étudier, de par son histoire et sa diversité.

Texte de Nadjma

Le 07 novembre 2017 - nous parlons de nos avancées avec les autres membres du projet
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Le groupe restitue ses premières recherches aux autres membres du projet. L’importance du Mont-Mesly a été confirmée, les associations de la Maison de la Solidarité seront intéressantes à contacter. Une note particulière a été faite également sur l’existence de l’association culturelle Tamoul, qui a pour objectif de pérenniser l’identité par l’apprentissage de danses, chantes, et autres valeurs traditionnelles.

Cette prise de conscience a beaucoup intéressée l’équipe dans le fait que l’on retrouve cette dimension (chez Olivier Leservoisier) dans le thème de l’anthropologie politique, que nous avons étudié en cours.

En ne s’arrêtant pas sur la façon dont la communauté s’organise à travers ses symboles, ses rites, mais en ayant une approche transnationale qui prend en compte les effets de l’interdépendance du fait des relations collectives de la communauté. C’est ici l’occasion d’intégrer la pertinente remarque qui a été faite à l’équipe de contacter le maximum d’associations pouvant exister dans la zone d’étude.

Texte de Georges, adaptation de Nadjma

Le 22 novembre 2017 - visite au musée de l'immigration
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Avant de retourner sur le terrain, nous sommes allés au Musée de l’Immigration, là où on a pu en découvrir plus sur le thème des migrations et ce qu’il implique.  Ce qui nous a particulièrement attiré est La Galerie des Dons. Elle présente une des manières possible d’aborder la migration. Ainsi, lors de Ainsi, lors de nos balades si nous souhaitons faire intervenir un témoin l’objet peut être utilisé comme une médiation entre le public et le témoin. Il permet également de concentrer l’attention non plus sur la personne mais sur l’objet. En ce sens, l’histoire de l’objet nous donne accès à l’histoire de la personne tout en gardant une certaine pudeur. Cela peut éviter une certaine « intrusion » que pourrait provoquer le dévoilement d’une histoire personnelle à des inconnus pour le témoin et, à l’inverse, les questions que pourraient lui poser les visiteurs. De plus, cela permet de structurer le discours de l’individu et de pouvoir garder une fluidité dans la balade (en termes de pertinence). On peut éviter les sujets qui peuvent être problématiques, les présentations trop longues ou bien trop courtes mais également garder le fil conducteur de la balade tout en gérant la durée du circuit.

Texte de Pia, adaptation de Nadjma

Le 22 novembre 2017 - Winter is coming et la découverte du Mont-Mesly

 

C’était une journée ensoleillée mais froide, ce qui a organisé la journée selon une organisation spécifique. D'abord, nous avons eu un temps d’observation jusqu’à 15h puis sommes allés à la rencontre des passants. Nous avions un questionnaire et avons posés des questions pendant environ une heure. Ensuite, comme le temps se rafraichissait très rapidement, nous sommes alors allés à la rencontre des principales associations du quartier : MJC, la médiathèque, ...

Nous voulions étudier le quartier en partant de l’arrêt de métro Créteil-Préfecture jusqu’à la place de l’Abbaye. Plus précisément, nous voulions observer l’axe de la rue René Arcos, celui de la Place de l’Abbaye et ainsi prêter attention aux différents acteurs potentiels pour la construction de notre balade (associations, commerces…). Ces deux axes mènent l’un jusqu’à l’autre et s’inscrivent dans une continuité. Dans ce sens, la rue René Arcos marque « l’ascension jusqu’au Mont-Mesly » dont la place de l’Abbaye pourrait être considérée comme le sommet.

Nous avons rencontrés dans l'un des commerces un habitant qui connaît Créteil par coeur qui pourra certainement nous aider.

Sera-t-il l'un des intervenants, lors de nos balades ?

Texte et photos de Pia, adaptation par Nadjma

le 26 décembre - the place to be

Le marché de Mont-Mesly se tient tous les mardis et vendredi à Créteil, au niveau de la Rue Juiliette Savar. On y retrouve une diversité culturelle, avec beaucoup de produits de la cuisine maghrébine, des tissus d'Asie du Sud-est et d'Afrique du Nord, des épices, des parfums et des fruits et légumes frais. Les exposants sont là depuis longtemps.

Le quartier est en pleine modernisation, mais le marché reste une institution.

Nadjma, photos, texte et adaptation

le 19 janvier 2018 - Bonne année , deuxième visite au marché

Pia et Georges sont allés au marché du Mont-Mesly vendredi matin.

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J'ai rencontré Rachdie, un marchand qui est présent sur le marché depuis 20 ans. Il nous informe que le marché est tenu à 80% par des maghrébins (Algériens, Marocains, Tunisiens...).

Il est destiné essentiellement aux familles à faibles revenus. C'est pourquoi le prix sur le marché est trois fois moins cher qu'ailleurs.

Montmesly est habité également par beaucoup de personnes d'origine maghrébine, et ces-derniers constituent la grande partie des acheteurs sur ce marché.

Rachdie a été sympathique malgré l'affluence à son étal. Il s'est ouvert à l'entretien et a donné son accord pour qu'il reçoive sur place au marché  l'équipe lors d'une balade organisée à Mont-Mesly.

Texte de Georges, adaptation par Nadjma

NOS IMPRESSIONS

Photo par Quentin MENG-BOYER

NOS IMPRESSIONS

GEORGES

Bonnes impressions sur le volet formation avec beaucoup d'informations sur la compréhension scientifique de la migration. Son évolution dans le temps et ses limites.

Les enquêtes sur terrain sont un bon exercice mais rendues parfois difficiles par le  timing qui  leur sont réservées ainsi que d'autres contraintes.

En effet, l'agenda des étudiants très surchargé d'une part et les préoccupations des certains passeurs liées encore à la vie du migrant en France d'autre part ont malheureusement déséquilibré le groupe.

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