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LA BALADE À IVRY-SUR-SEINE

Suivez-nous dans la création de notre balade! 

Entre recherches, visites, rencontres, notre travail vise à la création d'un parcours dans la ville d'Ivry-sur-Seine autour de la thématique de l'exil et de la gastronomie.

LE GROUPE 

L’équipe est composée de six personnes de cultures et d’âges différentes dont les parcours diffèrent. Cette diversité culturelle et générationnelle constitue une richesse pour notre travail sur la ville d'Ivry-sur-Seine.

GAIA MUSI

 

Étudiante en première année de Master de Communication Interculturelle et de langue Chinoise. Responsable de la communication lors de la réalisation de ce projet sur la ville d’Ivry-sur-Seine.

CARLA ZARCONE

 

Étudiante en première année de Master de Communication Interculturelle et de langue Chinoise. Responsable de la communication lors de la réalisation de ce projet sur la ville d’Ivry-sur-Seine.

 YVETTE BRUNEAU THENARD

 

Chef de projet socioculturel, comédienne, au sein de plusieurs compagnies de théâtre dont Kokoya International et Les Ricochets. Pour ce projet elle tente l'aventure de Passeurs de Culture.

MORGANE VAINBERG

 

Étudiante en deuxième année de master d'ethnologie à paris Descartes. Responsable du travail d'enquête anthropologique sur ce projet pour la ville d' Ivry-sur-Seine.

SOUNKOUN TANDIAN

 

Jeune diplômé en qualité agroalimentaire et chef conseiller d'une association caritative (ASDMD). Tenté par les merveilles d'Ivry, il rejoint le projet comme passeur de culture.

MISSELINE LOUIMAIRE

Elle rejoint le projet en tant que "passeur de culture".

NOS IMPRESSIONS 

LES IMPRESSIONS SUR LE TERRAIN 

« Les premières impressions concernant le potentiel de la ville sont très positives. Le passé migratoire, politique et social y est très présent. Ivry est socialement très riche à étudier. Tout d’abord ce passé migratoire est visible avec la présence de nombreux logements sociaux, avec des histoires différentes. C’est le cas de la cité Gagarine, hébergeant beaucoup de migrants de toutes origines, qui est en pleine fermeture, tandis que d’autres logements plus modernes ont été construits récemment. Ainsi, il semble y avoir une histoire migratoire importante dans cette banlieue qui a servi de lieu d'accueil depuis longtemps. On peut aussi aisément observer son passé ouvrier avec d’autres logements sociaux de l’époque communiste pour certains, destinés à ces ouvriers (reconnaissables par leurs briques rouges).  Ensuite, la ville est politiquement très chargée : ancien siège du parti communiste, on a pu constater tout au long de notre périple beaucoup de marques de ce passé communiste et de son penchant aujourd’hui pour cette politique : pancartes, débat, stands communistes ... Enfin, de façon plus générale, c’est une ville qui est marquée par sa dynamique dans les initiatives sociales et nous le voyons notamment avec sa médiathèque, sa maison d’artiste, ses nombreux évènements politiques, ses arts de rues, ses associations, ses logements sociaux et son architecture très originale et elle aussi chargée d’histoire (comme la place Voltaire de l’architecte Renaudie). Tous ces éléments semblent témoigner d’une certaine culture « de l’alternative » ou de l’engagement social.

 

Pour conclure, c’est une ville très vivante, riche en histoire, en initiatives et en politique et semble donc être une base très fructifiante à travailler pour la présenter sur le thème de l'exil : social, politique et géographique. Le plus dur risque d’être de trier les éléments qui seront les plus pertinents à aborder dans une approche touristique, pour ne pas trop se noyer dans les possibilités qu’elle présente. Il serait très facile de se disperser dans cette grande ville. »

Morgane

« Mes impressions, avant d'y habiter Ivry ne m'inspirait pas.Ville banlieusarde, ville populiste, berk.

J'y suis depuis 1987, nous sommes au carrefour de tout, si proche de Paris et si éloignés par l'ambiance qui y règne. La ville, si engagée, si sociale, et en même temps trop politisée. Avec une architecture d'époque, terrain de création pour les architectes inspirés, les 1ers logement sociaux y ont vu le jour : HBM.

Une ville ou la 2ème, 3ème génération d'immigrés ont quelque fois trouvé une place malgré leur chemins tortueux.

Bref, une ville que j'aime et dans laquelle je m'investis, pour laquelle je m'inquiète vu les projets urbains de gentrification qui pullulent. Avec presque 27% d'exilés, mais on ne sait pas où et comment ils vivent, même si je suis au coeur de cette population avec mes activités culturelles. Donc une ballade qui s'annonce pleine de rebondissements. »

Yvette

« À mon arrivé en France en 2015, mon souhait majeur était d'habiter la capitale française ( Paris) où vivent certains de mes parents et amis. La vie d'Ivry ne me disait donc pas grand chose. Mais aujourd'hui, cette ville phare de la banlieue rouge , m'est devenue très chère de part son accueil à bras ouverts, ses aides et soutiens morales et psychologiques dans toutes mes situations. Ivry, la capitale du communisme français, continue à être une ville en rénovation et continue avec l'implantation de nouvelles structures. Pour moi, Ivry-Sur-Seine est la ville que j'aime et dans laquelle je m'investirai toujours  et sans cesse.»

Sounkoun


LES IMPRESSIONS DES ETUDIANTES EN COMMUNICATION :
 

«En tant qu’étudiante en licence de chinois - relations internationales et, depuis cette année, en master 1 de chinois et de communication, je trouve qu’on a peu d’occasions de mener des projets tels qu’on les rêve, tels qu’on a envie de les réaliser. Principalement des projets dans le secteur associatif.

 

En effet, avec le projet “Nos balades urbaines”, avec migrant tour, c’était très intéressant car on a travaillé avec d’autres jeunes de notre âge, de la faculté Paris Descartes, ce qui nous a permit de confronter nos diverses opinions et nos méthodes de travail. Nous avons également travaillé avec des bénévoles et des personnes qui sont en France depuis peu de temps. C’était un véritable travail collaboratif.

 

On est, de plus, soutenus par une association qui a démontré son engagement et son efficacité comme il y a un ensemble de partenaires qui sont là pour nous appuyer (telles que les archives du Val de Marne).

 

Cela nous a appris à gérer un projet réaliste, à gérer des délais, à travailler avec des personnes qui sont d’origines différentes, l’interculturel était au coeur de notre travail.

Tout cela a pu nous enrichir, on a appris à faire des concessions, à dialoguer avec des gens de points de vue différents, et enfin à gérer des situations plus ou moins complexes au niveau de la communication et du partage de travail. »

Carla
 

« Ce projet a été pour moi un moment d’échange, de partage et d’observation.  Avec les autres étudiants de Communication Interculturelle en Master 1 à l’Inalco on a réalisé un blog sur la base des ressentis de personnes de toute âge  et culture: un travail qui, au début, semblait très compliqué à réaliser.  Je me suis rendue compte que l’échange de points de vue est à la base d’une bonne communication et de la compréhension des exigences de “l’autre”, ce qui nous a permis une excellente collaboration.

 

On parle toujours d’interculturalité au sens théorique et, effectivement, ce projet a été une “mise en pratique” de cette notion. Les témoignages de ceux qu’on appelle les “passeurs de culture” ont été un moment très touchant pour moi. - Ce sont peut être ces gens le plus grand patrimoine culturel?! -

 

De plus, on a appris à faire face à des situations qui, au départ, semblaient des obstacles pour l’évolution de notre projet. On a fait de ces “obstacles” une force puisque, tout compte fait, le résultat final correspond aux objectifs préfixés.

 

Ce qui a été le plus intéressant, lors de la réalisation de ce projet, a été le processus évolutif du blog. Nous, les étudiants en communication, n’étions que des débutants dans ce domaine et j’ai beaucoup apprécié l’esprit collaboratif et de soutien qui caractérisait notre petit groupe. »

Gaia

CARNET DE BORD 

SAMEDI 21 OCTOBRE 2017 – 10H30

 

Nous nous sommes donné rendez-vous à Ivry-sur-Seine au métro situé près du centre-ville. A ce moment de la journée et de la semaine, les rues ne sont pas encore très fréquentées mais la vie commence doucement à s’éveiller. Yvette, qui connaît particulièrement bien le quartier, avait déjà élaboré un parcours avec les premiers éléments intéressants à observer à Ivry. Ceux-ci comprenaient la place Voltaire (caractérisée par son architecture et sa taille), la médiathèque, la mairie, divers logements sociaux, la cité Gagarine, la maison des artistes, l’ancien quartier industriel et la maison des projets. Cela nous a donné une première impression de ce qui environne le centre-ville d’Ivry-sur-Seine. Néanmoins, celle-ci étant très grande, nous n’avons pas pu tout visiter du premier coup. Il nous manque encore la laverie du métro, et Emmaüs entre autre....

 

Les lieux visités:

 

  • Place Voltaire

  • La médiathèque

  • Mairie d’Ivry sur Seine

  • Cités Spinoza (rue St-Just, Gagarine)

  • Affichage sauvage sous pont Gagarine

  • Loft artiste SOFT rue Pierre Rigaud

  • Nouveau quartier Confluences,

  • Place Magenta

  • Maison fin XIX - début Xème siècle

 

 

 

 

 

                                                                           Dans ces trois photos: Place Voltaire - architecte: Renaudie © Morgane Vainberg


 

           La médiathèque d’Ivry sur Seine © Morgane Vainberg




 

 

                                                                                                      Mairie d’Ivry sur Seine © Morgane Vainberg
 

MERCREDI 29 NOVEMBRE 2017

 

Lieux et activités:

Ivry-sur-Seine est une ville cosmopolite (27% d'étrangers) où on peut apercevoir un grand nombre de logement sociaux et de  quartiers  industriels; un endroit où on remarque une politique d'accueil très présente.

 

Aujourd'hui nous nous sommes rendus dans des quartiers d'Ivry qui sont très représentatifs pour cette ville. La visite d'Emmaüs nous a fait réfléchir sur l'expérience de l'exile sur la peau d'une femme.  On a donc développé la thématique principale de notre balade à Ivry-sur-Seine qui n'est plus seulement basé sur l'exile à Ivry-sur-Seine mais sur la question de "l'expérience de l'exile quand on est une femme".  

  • Visite Emmaüs

  • Entrevue avec Binta, Tassadit 

  • Maison de Quartier Gagarine

VENDREDI 1 DECEMBRE 2017

 

  • Entrevue avec Adeline (hébergée au 115 ancien hôpital Rostand) 

  • Entrevue avec E Mokrani (élu en charge de la solidarité jeunesse) 

VENDREDI 8 DECEMBRE 2017

  • Entrevue avec Sounkoun Tandian : son parcours.

  • Entrevue avec Misseline Louimaire : son parcours.

ACTIVITES A VENIR

 

  • Visite du théâtre El Duende

  • Visite théâtre Aleph

  • Visite Théâtre Hama Méliani

  • restaurant Egyptien Al Dabké

  • Traiteur asiatique fac métro Mairie d'Ivry

  • Restaurant Tunisien 13, rue Lénine SAF SAF

  • squat Le Dilengo rue Molière

  • centre hébergement 115 ds ancien hôpital Rostand rue Jean Le Galleu

COORDINATION LINGUISTIQUE TERRITORIALE D’IVRY-SUR-SEINE

Actualité à Ivry sur Seine 

La restitution intermédiaire du 30 novembre 2017

Présentation de notre travail et des méthodes du groupe. 

MÉTHODOLOGIE
 
Qu'en est-il de la méthode appliquée par notre groupe pour la réalisation d'une balade ?
D'après la méthodologie : Formation Passeurs de culture ANTHROPOLOGIE Techniques d’enquêtes par l'Université Paris Descartes

Enquête de terrain :

• Observation, repérage spatial, physique et temporel (urbanisme, distance et gestion du temps)

• Rencontre des acteurs, recueil de témoignages, d’objets, entretiens, focus groupe (habitant, travailleur, associatif, passant...)

• Recherche sur les différentes étapes du parcours

Rôle du passeur / médiateur:

• (Re)prendre la parole

• Un rôle de témoignage

• La question de l’objet et du sujet

• Bouleverser les rôles et les positions • Une coproduction des balades

Techniques d’enquêtes:

• Travail théorique

• Cours, atelier, séminaire

• Lecture, bibliothèque, médiathèque

• Recherche sur internet : histoire, mémoire, infos, etc;

• Archives départementales, communales…

• Musée de l’histoire de l’Immigration MNHI

 

Résumé de la rencontre avec l’élu d’Ivry sur seine (M. Mockrany)

Résumé par Morgane 

Différentes population immigrés à Ivry :

- Espagnol

- Afrique

- Asiatiques

- est-européens

- Réfugiés récent

 

Pour prendre contacts :

- Coordinatrice linguistique, Mathilde Cassidy : Alphabétisation et différents dispositifs en place dans son association

- Maison des quartiers

- I-zep Site d’immigration récente : centre d’hébergement

=> accueil femmes et enfants spécifiquement ou Bidonville : 300 réfugiés sur de l’Europe de l’est

 

En dispositif d'hébergement

= 11 familles sur 3 zones : “village de l’espoir”

=> expérience de stabilisation

Voir association comme Esperanza, Alteralia, Connivence Voir au 115 : Nouvelle structure ouverte pour les familles, les femmes dont les enfants sont scolarisés se lient d’amitié.

Emmaus : Point de vue intéressant même sur les femmes

 

Les projets de la ville 

Nouvelle Maraude à venir avec

● Travailleur sociaux

● étudiant

Est-Européens insérés

● Habitans de la ville

● Des associations

 

=> Le but est de mieux se comprendre pour la vie commune dans le centre-ville.

D’ailleurs le centre ville est lui-même un ancien bidonville, dont les habitants sont les héritiers d’aujourd’hui. La moitié environ sont issue de l’immigration mais pas de femme

 

=> Les bergers : Théâtre très diversifiés, plus sur les questions de la jeunesse.

=> Autres Associations

=> L’amical franco-Kabyle

=> Cap Bénin avec Monmousso Jamel 

Notre balade le 9 mars à Fontenay tous ensemble, nos commentaires et avis (équipe Ivry)

  1. Exploiter : l’idée du Street Art à Fontenay (Fonten'Art)

Extrait du site : https://billetsdemissacacia.com/2016/09/19/a-la-decouverte-de-fontenay-sous-bois-une-ville-street-art/

L’histoire du street art à Fontenay-sous-Bois a commencé il y a déjà 30 avec un collectif de jeunes Fontenaysiens, les UTP (Underground Tribal Painters), qui s’empare des murs dans le but d’égayer la ville.

En 1989, la municipalité passe la première commande officielle pour célébrer le bicentenaire de la Révolution, sur le thème de l’amitié entre les peuples. Avec ses 259 mètres de longueur sur 1m50, la fresque (qui se trouve avenue du Maréchal Joffre) est, à l’époque, la plus grande réalisée en France. Au même moment, le Salon de l'Éphémère offre aussi un espace d’expression aux graffeurs.

 

Fontenay devient alors un modèle pour d’autres villes franciliennes. C’est le début d’une longue collaboration avec les jeunes graffeurs fontenaysiens comme Kister, Kool Rock, Screen Two, Pictural, Mesk, Azerty, Rank Zerok et Rom87.

 

En 1993, différents lieux deviennent des terrains d’entraînement d’artistes ou de groupes d’artistes fontenaysiens, et attirent de nombreux autres graffeurs de la région parisienne. D’autres murs passent à la couleur : la coulée verte, la Maison pour tous (actuellement espace Gérard-Philipe), la piscine. la salle de boxe, les quartiers Bois-Cadet et la Redoute…”

Nous avons beaucoup apprécié cette “entre étape”, et il serait donc intéressant d’ajouter quelques mots lorsque nous passons devant ces oeuvres, afin d’en savoir un peu plus. Cela ne rentre peut-être pas dans la thématique de la balade, mais en tant visiteurs n’étant pas au courant de l’histoire du street art à Fontenay, cela pourrait être un vrai plus.

2.    Mettre plus en avant l’avis, les opinions des médiateurs sur les thématiques de la balade

Par exemple, lors de la balade dans le parc près de statue d'Héloïse, la réflexion que nous avons eu avec la médiatrice au sujet des termes “migrants” et “exilés” était très intéressante.

Il pourrait être aussi intéressant d’introduire dans la balade des instants de prises de paroles et de lancement de débats. Il est important de faire participer les visiteurs à la balade également en leur demandant leurs avis.

3.   Prendre en compte les passages de parole, temps de parole

Il est plus intéressant et moins fatiguant pour le “public de la balade” d’échanger avec plusieurs interlocuteurs et non pas qu’avec une seule personne. Il faudrait que les organisateurs de la balade se laissent un peu plus la possibilité d’intervenir entre eux.

4. Prendre moins de temps pour présenter ce qu’on va faire/ répétitions

 

Plusieurs fois on nous présente la même étape. Par exemple devant la Maison du Citoyen et de la Vie Associative, on nous a présenté le lieu juste avant de quitter la boutique Newen, puis aussi une fois arrivés devant le bâtiment et encore devant une statue juste à l’entrée, cela fait un peu trop, le discours peut devenir répétitif. Il faudrait parfois laisser plus de liberté aux personnes qui font la balade, par exemple moins d’encadrement, de présentation répétitives. Le but est de présenter tout en laissant une interprétation libre.

Nous savons que la balade est en pleine construction, mais il faudrait peut-être revoir l’ordre des étapes, et fixer un itinéraire précis. En effet, plusieurs fois nous sommes passés devant les mêmes bâtiments ou les mêmes rues. Cela donne une impression de tourner en rond.

Mise en page, design et rédaction par Carla Zarcone et Gaia Musi
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